lundi 17 mars 2008

pas sage

Elle a mis le temps, la valse, à rédiger la préface,
Où l'alchimie éphémère, du désir opère.
Elle a mis le temps, la valse, pour que tu me regardes,
Et qu'enfin, tu acceptes la joyeuse galipette.
Elle a mis le temps, la valse, pour que tu me dises "oui",
J'ai dû en faire des grimaces, avant que tu viennes dans mon lit !
Elle a mis le temps, la valse, à vouloir trop en faire,
Pour souligner la farce de notre histoire ordinaire.
Elle a mis le temps, la valse, pour que tu me voies tel que je suis,
Et pour que tu en déduises des conclusions qui me nuisent...
Elle a mis le temps, la valse, tu n'étais qu'une métaphore,
J'ai vu ton vrai visage, bien après ton joli corps.
Elle a mis le temps, la valse, à réduire les amants,
A des ombres sans vie, qui dansent au son de l'ennui.
Elle a mis le temps, la valse, à pourrir les sentiments,
Des enfants qui balbutient des "je t'aime pour la vie !"

[Bénabar - La valse]

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